jeudi 22 septembre 2011

Une traversée

Nous sommes partis à pied de la limite entre la Haute-Vienne et la Corrèze, d'un petit village qui s'appelle Domps. C'est un nom que j'aime bien, on dirait une onomatopée des cloches du village quand elles se mettent à sonner.
Nous avons traversé beaucoup de forêts, comme celle-ci où les troncs recouverts de mousse semblent porter de longs manteaux de peau verts.










Nous avons après Treignac, un très joli village, passé le massif des Monédières, et nous nous sommes arrêtés à un de ses points culminants à cette pierre branlante, dite Pierre des druides.


Nous avons fait de petites rencontres au cours de notre chemin. La plus petite d'entre elle était un chaton qui nous a suivi tout un moment. Nous l'avons baptisé, durant les quelques minutes de notre chemin commun, du nom du village que nous venions de traverser : Madranges.











Il était normal, en traversant la Corrèze, d'en suivre un moment le cours, et c'est ce que nous avons fait alors que notre étape nous menait en direction de Tulle.





Et bien évidemment, nombreux sont les troupeaux de belles vaches limousines que nous avons rencontrés un peu partout dans les prés.

Les paysages de cette fin d'été étaient tout simplement magnifiques, les bruyères connaissaient le moment de leur plus haute floraison, le temps était chaud et doux et nous pouvions voir au loin toutes les collines et montagnes que nous avions déjà passées.
Nos bâtons quittaient rarement nos mains, sauf au moment des pauses comme ici, au-dessus d'un cours d'eau, sur un pont où nous avons pique-niqué.

Notre dernière étape, nous la fîmes en canoë sur la Dordogne, en suivant les hérons et les martins-pêcheurs.

Beaulieu-sur-Dordogne, terme de notre périple, quand les orages menaçaient, à la limite sud de la Corrèze que nous venions donc de traverser.